La médaille de la commune, mais pas à titre posthume!
Ultime repas de la Pétanque Montacutaine
Le « piano » de Sieur René désormais appartenant au passé !
Un parking de la Séoune envahi de véhicules mais néanmoins un endroit désertique à presque se demander si une seule âme qui vive y trouva refuge, tant le calme ambiant se joua moqueur de toutes les balivernes et autres pérégrinations fusant chaque après midi ici même alors qu’invétérés boulistes s’affrontent aux boules de fer mais également tout autant à force de moqueries ou bouffonneries loufoques. Un univers impitoyable au sein duquel se confondent caractères exacerbés ayant nécessité de s’extérioriser quelle qu’en fut la manière, et forte passion invétérée nullement troublée de tant d’invectives et ainsi conciliante à souhait. Nos pas nous rapprochant de l’immense structure couleur environnementale défraîchissant, nous rappelèrent…marmonnements collectifs de circonstance, que bon nombre s’étaient déplacés comme pour ne point être absent à cet hommage gastronomique à la senteur posthume du maître en la matière, le roi de la Choucroute, de la soupe, des Rillettes entre autres ainsi que des répétitions verbales d’ailleurs, en la personne du bien nommé « El Présidente René ». Près de 150 fidèles, parmi lesquels bon nombre d’infidèles c’est sûr, avaient pris place pour une dernière fois jauger le « Maître » avant que de le « juger » définitivement ! Mais que lui importe après tout sinon l’indifférence, une forme de conscience introvertie scellant au plus profond de lui-même la certitude du devoir accompli, ainsi nous confie t-il « et je m’en vais clopin – clopant ! »…mais encore faudra t-il qu’il veuille bien se décider à partir ! Toujours est-il que nul ne contesta encore ce jour les talents du Maître au piano, les plats se succédant étant grandement appréciés, telle une véritable symphonie stomacale digne d’un Jean Sébastien pastoral, les nominés « Bachs » relêchés à outrance à l’issue du gavage, brillant bien plus de l’intérieur que de l’extérieur ! Nous ne croyons pas si bien dire car effectivement nominés il y eut, et ce à la surprise générale. Surprise non pas pour le « mérite » qui se doit d’être adressé au « maître » et sa chère et tendre épouse, car cela n’est en fait que la suite logique à tant et tant d’investissements, mais à la démarche d’un « Monsieur le Maire » ému à nous en faire péter les fibres sensibles. Emotion dans la voix, larmes perlantes, quelques mots et phrases dignes d’un moment de commémoration, mais point de Marseillaise à l’appui ni d’ailleurs d’hymne de la Pétanque, puis le moment tant attendu alors qu’était remise à René la médaille de la Commune, son épouse Jacky recevant elle une splendide plante. Les bravos se manifestèrent vivement, l’inséparable Robert trésorier de choc, songeant déjà à l’éventualité de faire fondre la dite médaille pour en tirer pécule, si moindre soit-il ! Un repas très convivial, les infortunes caractérielles ne se manifestant qu’à sourdes oreilles, une ambiance des plus chaleureuses pour une satisfaction générale !